Depuis quelques années, je me passionne pour le monde des gangs et essentiellement ceux d'Amérique du Sud. Donc oui, voilà j'ai voulu écrire là-dessus.

Ils font partie de la M18, de la MS13, des Crips ou des Bloods.

Ils ont vécus toute leur vie dans la misère, sans espoir d''avenir. Leur quotidien est marqué par la drogue, la prostitution et les armes. Ce sont encore des enfants (9-16 ans) lorsqu'ils intègrent ces gangs. Les conditions pour y entrer ? Se faire battre pour les garçons, se faire violer pour les filles. Malheureusement, ce n'est pas tout il faut aussi commettre un meurtre. Sortir d'un gang, c'est signer son arrêt de mort. Selon le journal "Alternatives Internationales", leur espérance de vie est de 25 ans, après ils sont mort ou en prison. Ces jeunes sont pourtant conscients du calvaire qui les attends en rejoignant ces groupes. Les gangs les plus connus tels que la Mara 18 comptent entre 50 000 et 60 000 jeunes selon le journal " Le Monde Diplomatique".

Ce fait social est un réel fléau pour la société Latino-Américaine, et selon moi ce sujet reste trop effacé dans les médias malgré qu'il soit assez présent dans le cinéma ( "Sin Nombre" de Cary Fukunaga, "La Vida Loca" de Christian Poveda, "Favela Rising" de Jeff Zimbalist & Matt Mochary…). Pourtant ces bandes font des victimes que ça soit par la violence, le racket ou la drogue, mais d'après moi les mesures de préventions sont quasi inexistantes. A mon avis la répression n'est pas une solution face à ce phénomène, le laxisme non plus. Il faut trouver un juste milieu, et surtout proposer à ces jeunes d'autres solutions que d'insérer ces gangs. Concrètement, que fait le gouvernement dans ces pays ? N'y a-t-il pas un laisser-aller de la part de la société, vu que ce phénomène a pris une telle ampleur que les jeunes sont presque obligé à en faire partie.

Ne nous croyons pas à l'abri, nous ne connaissons pas les mêmes problèmes qu'en Amérique, mais malgré tout il y a un essor des bandes urbaines et de violence dans notre capitale. Celles-ci sont de plus en plus nombreuses et dangereuses. Malheureusement à part la tolérance 0 de la part des policiers, peu de choses sont mise en places pour éviter cela, pourtant c'est maintenant qu'il faut agir avant que ça ne soit trop tard. Qu'allons nous faire, fermer les yeux comme le gouvernement Latino-Américains ou trouver de vrais solutions ?

Entre celles qui vénèrent Rihanna ou Cassie, moi c'est MØ que je trouve stylé. J'adore son air nonchalant, sûre d'elle et je m'en-foutiste. Cette danoise de seulement 24 ans originaire d'Odense (Aight sisi l'ile de Fyn rpzt) écrit, compose et chante. Un mélange de pop, d'éléctro et de r&b qui passe tout bien. Et bien sur, il y a aussi ces clips dont je suis fan.  

Après la première écoute de "Pilgrim", je l'ai mise en mode repeat dans la chambre. Ce qui a d'ailleurs un peu moins plu à ma coloc' (oui mais elle a des mauvais gouts musicaux, ou du moins différent des miens).  Et puis, il y a d'autres choses que j'apprécie beaucoup chez cette chanteuse. Elle est dans son délire à elle & ça se voit. Elle n'a pas besoin de jouer les starlettes, elle ne surjoue en rien et ça lui va tellement bien d'être comme ça. 

Bref, depuis que j'écoute MØ j'ai aussi envie de me faire un queue-de-cheval sur le crane, piquer le vieux casque de mon papa et avoir une cigarette à la main. Pour mon plaisir et le vôtre, je vous recommande vivement d'écouter "Waste of time".

"Oh, what a world I was born into
Babies are on the thrones"

Une nuit chaude de Juillet à 04:23, fatigué de tweeter (oui, 140 caractères ce n'est pas assez) je me dis que créer un blog pourrait être une bonne idée pour une fille comme moi. Je suis un flot de paroles continu et il m'arrive de trouver personne qui veuille m'écouter. Alors pourquoi pas ne pas écrire ? Bien entendu, je suis seulement une blogueuse parmir d'autres. Je n'ai rien d'exceptionnel, j'aime juste écrire. Donc voilà, ce blog n'a aucun but. Que ça soit sur la musique éléctro, les frites de Belgique ou les hipsters, j'ai mon avis sur tout et je compte bien le donner.